Qui sont les chiens de bergers parisiens ?

Avec ces 21 000 habitants par kilomètre carré, Paris manque sérieusement de pâturages c’est pourquoi on pourrait penser que les chiens de bergers y sont aussi rares que les moutons. Bien sûr, il y a les champs Élysées mais ils sont très occupés par les touristes chinois et anglo-saxons. Si vous cherchez bien, vous trouverez quelques moutons d’Ouessant le long du périphérique ou des noirs du Velay au parc de la Villette mais pas de quoi justifier l’usage d’un chien pastoral dans la capitale.

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Force est donc de constater qu’il y a, à Paris, beaucoup plus de bergers australiens, de colley ou de bordercollie que de moutons. Fort heureusement, les chiens bergers, ont d’autres capacités que celle qui consiste à conduire des ovins ou des bovins (qui sont poussés par des bouviers)

Si vous restez, par exemple, une heure à un point stratégique du 19ème arrondissement, vous serez sûr d’en voir passer un régulièrement. Certes, la loi sur les chiens de 1999, a réduit la présence des bergers allemands ou des beaucerons qui gardaient fréquemment les débits de boisson. Cette loi qui a catégorisé et fait disparaître le Rottweiller des sociétés de sécurité a permis aux bergers belges de revenir au premier plan. On voit aussi quelques bergers blancs suisses.

Évidemment vu l’encombrement, les bergers sont moins grands. Les shetlands, ou bergers américains miniatures sont de plus en plus présents sur les trottoirs parisiens.

Dans les bergers à poils longs, les bergers picards, bobtails, briards et bergers des Pyrénées très appréciés il y a vingt ans, se font beaucoup plus rares aujourd’hui.

En revanche, il est possible d’observer quelques races rares de chiens de berger comme les welsh corgi ou les puli.


Quelques chiens de bergers à Paris